Gestion de l'eau
Initialement centrée sur l’optimisation de l’irrigation, l’ACMG travaille également à améliorer les connaissances et outils autour des risques liés à l’eau et à réfléchir à des solutions innovantes pour faire de cet aléa une ressource utile.
L’ACMG développe :
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Des méthodes d’observation des impacts liés à l’eau via l’imagerie satellite avec par exemple le zonage du risque d'érosion, d'inondations.
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Des capteurs de mesures (niveau d’eau, qualité de l’eau). Les capteurs de niveau d’eau permettent de gérer à la fois les crues et les situations d’étiages durant la période estivale. Un système d’alerte permet de prévenir les gestionnaires des cours d’eau lorsque le seuil de niveau d’eau établi est atteint.
Une fois l’aléa cerné, l’objectif est d’en limiter les impacts tout en rendant la ressource utile que ce soit au niveau de la quantité comme de la qualité.
L’ACMG propose des solutions telles que :
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Le stockage de l’eau dans la nappe phréatique (exemple: projet SISENAS) qui permet de limiter les inondations et phénomène d’érosion grâce à l’infiltration et de disposer d’eau en été.
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Le stockage de l'eau dans des lacs nouvelle génération qui permettent d'obtenir une eau de qualité et en quantité.
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L’amélioration des capacités de rétention des sols avec la Charboline, les couverts végétaux, les haies.
Station de mesure du niveau d'eau expérimentée dans le cadre du projet Sudoe ClimAlert
Idées et principes: les quantités de pluie sont variables mais suffisantes pour s'adapter au réchauffement climatique à condition de ralentir les écoulement superficiels.
Il faut profiter des conditions locales des sols, sous-sols et reliefs afin de pouvoir disposer d'eau en été, pendant les périodes d'étiage, pour maintenir voire augmenter les surfaces actives en photosynthèse aussi bien à la ville qu'à la campagne.
Projet SISENAS
La sécheresse de 1990 a conduit à un assèchement sévère des puits de la plaine alluviale de la Garonne dès début Juillet. Face à ce constat, l'ACMG, avec l'appui de l'Agence de l'Eau, de la DDA 47, de la Chambre d'Agriculture du 47 et du BRGM, a effectué de 1993 à 1996 une expérience de recharge de nappe sur la commune du Passage d'Agen. Il a été constaté que 50% du volume injecté dans la nappe était disponible trois mois après et que le reste, une eau d'excellente qualité, allait directement vers la Garonne lors de la période d'étiage.
Ce principe a été repris avec l'ENSEGID et le Cluster Eau & Climat en 2014 avec une première application sur la zone industrielle de Boé-Bon Encontre. Des aménagements tels que des noues et des puits permettent de recharger la nappe avec une eau de qualité en hiver et durant les épisodes pluvieux intenses et d'utiliser cette eau en été pour irriguer les arbres et rafraîchir l'espace. Cette expérience a permis de réduire les îlots de chaleur au sein de la zone.
Depuis 2019, avec l'appui financier du SMEAG, l'ENSEGID poursuit ces travaux avec l'ambition de l'appliquer à grande échelle sur les zones rive gauche de la Garonne de manière à renforcer, en période d'étiage, les apports naturels des sources alimentées par la nappe le long des rives tout en maintenant le fonctionnement des nombreux puits de la basse plaine située entre le Canal et la Garonne.
Lacs de nouvelle génération
L'ACMG participe à l'élaboration de lacs nouvelle génération qui permettent de stocker et de relâcher une eau de qualité au sein des bassins versants grâce à un bassin de décantation de l'eau en amont de l'espace de stockage.
Pour plus d'informations, contactez-nous :
Aide à la création d'un lac de rétention d'eau de nouvelle génération avec son bassin de décantation (photo de droite)